Sport
Le ping dans la peau
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Douze tables alignées comme à la parade dans une salle dédiée : bienvenue dans l’antre des pongistes au gymnase Marcel Paul. 82 licenciés, femmes et hommes, évoluent à l’Élan tennis de table, créé au milieu des années 80. Philippe Georges y est entraîneur depuis 1991. Il incarne l’essence et l’esprit de ce club, autrefois en haut de l’affiche sportive, aujourd’hui en phase de reconquête. « Nos deux équipes masculines ont redémarré en championnat du Val-de-Marne et nous espérons cette saison remonter en D1 départementale », précise-t-il.
De jeunes talents émergent autour des tables, attirés notamment par les actions inlassables que mène Philippe en milieu scolaire. En témoignent les deux copines Yasmina et Mélina, 7 ans chacune. « Ma fille a découvert le tennis de table en classe et elle joue presque tous les jours », confirme la mère de Mélina. Jusqu’à son départ en vacances, elle n’aura pas lâché sa raquette. Un tournoi ouvert à tous était organisé tous les mercredis soir durant l’été.
« Il est difficile de fidéliser nos adhérents face au football et aux sports de combat », constate l’entraîneur. Alors, il compte sur l’organisation d’une journée baby club le 21 septembre au gymnase Marcel Paul et sur la reprise des initiations dans les écoles pour susciter des vocations. Une trentaine de nouvelles recrues ont déjà rejoint ses rangs.
D’autres idées sont en gestation : « Nous allons proposer une licence « parents » à 30€, leur offrir un entraînement le samedi matin, constituer un groupe de maman ping, relancer un tournoi parents-enfants, engager une équipe benjamin mixte en championnat. Nous recherchons de nouveaux licenciés tout en donnant envie aux adultes de s’impliquer dans notre club ». Qu’y trouveront-ils ? « Beaucoup de bienveillance, de la proximité, de la convivialité », assure-t-il. C’est ça l’esprit du tennis de table à Chevilly-Larue, de 4 à 70 ans.
J’ai découvert le ping à 11 ans à l’école grâce au tournoi des premières balles. J’ai joué à l’Élan jusqu’à mes 23 ans avant d’arrêter à cause des études, puis du travail. À 38 ans, je suis revenu la saison dernière pour retrouver une ambiance familiale et aider à remonter une équipe seniors compétitive. Mathias Aboudou, licencié passionné
82, le nombre de licenciés femmes et hommes en 2023-2024, le plus jeune a 4 ans, le doyen 70 ans.
+ d'infos : Philippe Georges - 06 64 91 84 00