Groupe Ecologiste et solidaire

Octobre 2021 

 

Nous avons une histoire à vous raconter !

 

Il était un village... Non une commune... non un village... bref une ville nommée Chevilly-Larue...

Un jour, un ignorant demanda à un Chevillais ce qu’était sa ville. Celui-ci répondit «  un village dans une métropole  ». Certains souriront, d’autres se moqueront, d’autres opineront… mais au fond qu’est-ce qu’être Chevillais ?

Être Chevillais c’est être un et tous, c’est savoir se battre pour ses idées quelles qu’elles soient. Être Chevillais, c’est être une composante d’une guirlande de couleurs. Être Chevillais, c’est se parler, se serrer les coudes, s’aider. Être Chevillais, c’est se sentir fier de ce que l’on est et de ce que l’on apporte à notre ville. Être Chevillais, c’est savoir s’écouter, dialoguer et apprendre à comprendre l’autre, c’est savoir sourire devant le sourire d’un enfant du monde. Être Chevillais, c’est aussi avoir une haute idée du service public, c’est s’ouvrir à la culture et au sport. Être Chevillais c’est savoir se laisser bercer par les contes du monde. Être Chevillais, c’est se battre pour une égalité de tous, c’est se battre contre les violences faites aux femmes. Être Chevillais c’est imaginer le monde de demain, un monde respectueux de cette terre qui nous tolère. Je sais... être Chevillais c’est sûrement être utopique... mais justement soyons-en fiers et battons-nous pour nos valeurs et ce qui nous rassemble. Et si au fond être Chevillais c’était une fierté à cultiver ensemble ?

 

Jean-Roch Cognet • conseiller municipal, élu du groupe Écologiste et solidaire

 

Septembre 2021

 

Une votation citoyenne pour la régie publique de l’eau

 

Jusqu’au 19 septembre, vous allez être invités à vous prononcer sur l’opportunité de mise en œuvre d’une régie publique de l’eau. Cette votation citoyenne est ouverte à toutes les Chevillaises et à tous les Chevillais, âgés de 16 ans et plus, et quelle que soit leur nationalité. Chevilly-Larue est engagée dans cette démarche de passage en régie publique avec huit autres communes de l’ouest du Val-de-Marne qui ont fait le choix de ne pas réadhérer au Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif). 

En passant en régie publique la distribution de l’eau, nous considérons que l’eau n’est pas seulement une marchandise, mais un bien commun de l’humanité, dont la préservation est nécessaire à notre existence. Nous ne souhaitons plus dépendre entièrement d’une firme qui contrôlerait le prix et la distribution d’un produit sur lequel elle peut tirer des profits pour investir sur d’autres marchés. Cependant, pour  réussir cette démarche, nous avons besoin de votre soutien. 

Grâce à vous, nous pourrons disposer des meilleurs outils pour négocier un passage en régie dans de bonnes conditions. Nous avons choisi la votation citoyenne parce que nous inscrivons notre action dans un cadre démocratique. Et même si le sujet est particulièrement complexe tant sur le plan technique qu’économique, nous considérons que rien ne peut se faire à ce niveau sans votre accord. C’est pourquoi, nous vous invitons à participer massivement à cette votation citoyenne. Nous sommes certain que notre engagement permettra à d’autres collectivités de s’engager dans la même démarche.

 

Brice Le Roux • conseiller municipal, élu du groupe Écologiste et solidaire

 

Juillet /août 2021

 

Soutenons les producteurs biologiques

 

Les premiers arbitrages de la future politique agricole commune (pac),  rendus publics lors du dernier conseil d’orientation présidé par le  ministre de l’agriculture, sont un non-sens environnemental, c’est ce  qu’ont souligné un grand nombre d’ong et d’organisations agricoles  qui ont décidé de ne plus participer à la table des négociations. pourtant, l’agriculture biologique, adoptée par un nombre de plus en  plus important de consommateurs et de collectivités locales, qui rend  des services inestimables pour la qualité de notre eau, pour notre biodiversité et dans  la lutte contre le changement climatique, sera la grande perdante de ces arbitrages. les producteurs biologiques pourraient ainsi perdre jusqu’à 66 % d’aide. ce sont ces  paysans qui ont parfois sacrifié leurs économies et qui se battent pour produire une  alimentation saine et de qualité. Au lieu de cela, les « schémas environnementaux »  de la future pac s’attacheront à soutenir les filières agro-industrielles, exportatrices  et ultras-spécialisées – ces mêmes filières qui dégradent notre santé comme le revenu  des paysans et qui seront estampillées par ce tour de passe-passe « agroécologie ». cet exemple montre bien à quel point le fossé se creuse entre les discours d’un  gouvernement qui affirme son « engagement écologique » et la réalité sur le terrain,  où il cède face aux pressions des agro-industriels qui ne pensent qu’à faire du profit.

 

LAURENT TAUPINmaire - adjoint , président du groupe écologiste et solidaire

Juin 2021

 

Vers une levée des brevets sur les vaccins contre la Covid-19

 

En se disant favorable à une levée des brevets sur les vaccins contre la covid-19, l’administration Biden s’inscrit clairement dans le débat qui occupe les pays riches, producteurs des vaccins, les états les plus pauvres qui n’ont pas les moyens d’acheter les doses nécessaires à la vaccination de leurs populations et les laboratoires pharmaceutiques détenteurs des brevets. traditionnellement, les innovations sont protégées. dans le domaine médical, un laboratoire peut obtenir l’exclusivité sur sa découverte pendant une vingtaine d’années. ce n’est qu’après cette échéance qu’apparaissent les médicaments génériques et que le coût du traitement diminue. mais la situation que nous subissons depuis plus d’un an n’est pas ordinaire. nous savons que la vaccination d’une majeure partie de la population  mondiale permettra de lutter contre la progression du virus et encouragera le retour à une vie presque normale. Plus concrètement, dans le cadre d’une levée des brevets, les états octroieraient à des acteurs locaux des licences qui permettraient, en principe, de multiplier les sites de production et de réduire l’écart qui se creuse entre les pays riches et les plus pauvres. le débat n’est évidemment pas simple. il y a d’un côté ceux qui défendent le principe de la « propriété intellectuelle » des laboratoires qui ont fait appel à des techniciens hautement qualifiés et ont investi dans des équipements de pointe, et de l’autre ceux qui considèrent les vaccins comme un « bien universel » de l’humanité, nécessaire à sa survie. nous nous rangeons dans ce camp-là, au nom de la nécessité d’un accès universel aux soins.

 

HERMINE RIGAUD maire-adjointe, élue du groupe écologiste et solidaire

Mai 2021

 

Une loi Climat et Résilience qui manque d’ambition

 

Le projet de loi Climat et Résilience issu de la Convention citoyenne pour le climat est par bien des côtés extrêmement décevant. Il manque d’ambition générale et porte un coup à la promesse d’Emmanuel Macron de reprendre « sans filtre » les mesures des citoyens. En l’état, il ne permet pas de faire baisser nos émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030, et encore moins d’atteindre le nouvel objectif européen (55 % de réduction de gaz à effet de serre) alors qu’il serait nécessaire de réduire les émissions de 65 % et que la justice vient de reconnaître l’inaction climatique de l’État comme une faute. L’examen en commission n’a pas permis de faire des propositions concrètes sur les mesures les plus structurantes telles que la limitation du trafic aérien, la rénovation thermique des bâtiments, l’introduction de menus végétariens dans la restauration collective ou le renforcement du droit environnemental permettant de réprimer plus sévèrement les atteintes à l’environnement. La plupart des amendements reprenant les propositions de la Convention citoyenne ont été rejetés. L’inaction climatique est une faute grave alors que la protection du climat et de l’environnement répond à une aspiration profonde et toujours plus large de la société, et ce n’est pas en mettant en œuvre une politique du petit pas que l’on résoudra les difficultés. Encore une fois, ce sont les collectivités locales qui doivent assumer leurs responsabilités dans la lutte contre le changement climatique mais leurs moyens sont bien insuffisants.

 

Laurent Taupin • maire-adjoint, président du groupe Écologiste et solidaire

Avril 2021

 

Il y a 150 ans : la Commune de Paris

 

Pour les uns, elle incarne le grand rêve de la démocratie directe et de la république sociale et universelle ; celle de l’émancipation des travailleurs par eux-mêmes. pour d’autres, la commune reste synonyme d’une prise de pouvoir vouée à l’échec ou de l’exécution d’otages dans un paris incendié. depuis 150 ans, les historiens ont remis en cause bien des idées reçues sur les 72 jours de la « république de paris », du 26 mars 1871 avec l’élection de la commune de paris, au 27 mai, derniers combats au père-Lachaise où 147 insurgés sont exécutés au mur des fédérés. laïcité, école gratuite et obligatoire pour tous, salaire égal pour les femmes et les hommes ; dans un climat de guerre civile, les mesures prises par le conseil de la commune ne sont pas minces. mais c’est surtout à l’échelle des quartiers, dans les bataillons des gardes nationaux, dans les municipalités élues, que s’est mise en place une véritable démocratie directe. Deux jours avant que les versaillais entrent dans paris, on y discutait encore culture et éducation par l’art. Il faudra du temps, malgré l’amnistie de 1880, pour que l’épisode retrouve une place dans l’histoire nationale. commémorer la commune fut d’abord un geste de protestation de la gauche. Malgré ses défauts d’organisation et aussi ses excès, la commune de paris reste un modèle de mobilisation pour la démocratie directe et participative. Il n’est pas étonnant qu’exactement un siècle plus tard, des paysans et des défenseurs de la nature se soient mobilisés sur le plateau du Larzac contre l’extension d’un camp militaire de l’armée française.

 

BRICE LE ROUX • conseiller municipal, élu du groupe écologiste et solidaire

Mars 2021

 

Tensions autour du vaccin

 

Après l’épisode des masques et des tests, c’est maintenant autour de la vaccination que se cristallisent les dysfonctionnements. quelle est la stratégie vaccinale ? Elle devait être la suivante et se décliner en trois phases :

La 1ère phase (1 000 000 de personnes)

Elle concerne les séniors en établissements séjournant dans les ehpad et les personnes âgées ou malades chroniques qui les accompagnent. elle a débuté le 27 décembre 2020.

La 2ème phase (14 000 000 de personnes)

Elle a débuté le 4 janvier et concerne les soignants de plus de 50 ans, ensuite les aides à domicile et les pompiers, puis à partir du 18 janvier les personnes âgées de 75 ans et plus vivant à domicile et celles présentant des pathologies à « haut risque »

La 3ème phase (50 000 000 de personnes)

Elle interviendra dès la fin du printemps et concernera tout le reste de la population avec des priorités. en 1er lieu, les personnes âgées de 50 à 64 ans, les professionnels des secteurs essentiels au fonctionnement du pays en période épidémique, les personnes vulnérables et précaires et ceux qui les prennent en charge, les personnes vivant dans des hébergements confinés ou des lieux clos, et enfin, le reste de la population.

Où en sommes-nous à Chevilly Larue ? (3 756 personnes âgées dont 1 153 de + de 75 ans)

La municipalité a tout mis en œuvre pour inscrire les personnes sur le centre de l’Haÿ-les-Roses et en mettant à disposition le transport à la demande. à ce jour les doses de vaccin disponibles sont de 50 par jour, pour les deux villes, ce qui est insuffisant. il est donc urgent de réclamer plus de doses afin de rassurer une population à bout des restrictions qui leur sont imposées.

 

HERMINE RIGAUD • maire-adjointe, élue du groupe écologiste et solidaire

Février 2021

 

À bicyclette !!!

 

La pratique du vélo a sensiblement augmenté au cours des dernières années et tout particulièrement avec la prise de conscience par les citoyens de la crise climatique. Ce n’est pas la seule raison, bien sûr, l’utilisation du vélo est aussi liée à la volonté de disposer d’une plus grande liberté de circulation et au souci de préserver sa santé. En 2020, la crise sanitaire a amplifié le phénomène, puisqu’à la conscience écologique se sont ajoutées les craintes liées à l’utilisation des transports en commun. Nous avons constaté, à Chevilly-Larue, une nette augmentation des demandes d’aides à l’achat de vélos à assistance électrique (vae), notre soutien communal pouvant être complété par une aide de la région. Cette dernière étant maintenue et connaissant un réel succès, la municipalité de Chevilly-Larue a décidé de remplacer l’aide aux VAE par une aide à l’achat de vélos classiques de façon à proposer aux chevillais une offre plus complète concernant ce mode de déplacement. Dans le même temps, nous élaborons à Chevilly-Larue un schéma directeur des liaisons douces qui aura pour objectif d’offrir plus de facilité et de sécurité à la pratique du vélo et à la marche à pied. notre démarche s’inscrit dans la perspective de l’arrivée du métro sur notre territoire en 2024 qui, assurément, modifiera nos modes de déplacement permettant aux habitants de privilégier la bicyclette et la marche pour faire les courses, pratiquer un loisir ou se rendre au travail. En lien avec les communes voisines, nous essayons de répondre le plus favorablement possible aux attentes des citoyens sensibles aux questions liées au climat et à la santé.

 

PHILIPPE KOMOROWSKI • maire-adjoint, élu du groupe écologiste et solidaire

Janvier 2021

 

Vers une régie publique de l’eau

 

L’eau est un bien vital et une ressource à préserver. Partout dans le monde, la mainmise des grands groupes privés sur ce patrimoine commun pose question et doit nous amener à repenser globalement sa gestion, en privilégiant les régies locales pour des alternatives moins coûteuses, moins polluantes et plus démocratiques. C’est l’alternative que nous pourrions être amenés à choisir dans les prochains mois sur notre territoire. Dans le respect de la loi organisatrice du Grand Paris, neuf communes du territoire Grand-Orly Seine Bièvre, dont Chevilly-Larue, ont choisi de ne pas réadhérer au Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), se laissant ainsi le temps de réfléchir, avec les citoyens, à l’organisation d’une régie publique de l’eau. C’est une occasion unique offerte à nos communes d’acquérir indépendance et autonomie pour mieux maîtriser le prix et la lisibilité du service public de l’eau sur son périmètre. Il est en effet tout à fait concevable de mettre en œuvre un scénario alternatif rassemblant des hypothèses volontaristes, associant déconnexion virtuelle, tarif d’achat de l’eau en gros au juste prix, un transfert équilibré du patrimoine et une gestion optimisée de la dette. Un tel scénario apporterait sans aucun doute un prix de l’eau le plus réduit possible et un équilibre financier solide. Cela permettrait certainement de négocier de façon équilibrée notre sortie du Sedif. Cette négociation ne sera pas facile, mais les enjeux sont tels que nous avons des arguments sérieux à faire prévaloir. Nous vous souhaitons à toutes et à tous une très belle année 2021.

 

LAURENT TAUPIN • maire-adjoint, président du groupe Écologiste et solidaire

Décembre 2020

 

Égalité salariale femmes-hommes : des droits à conquérir

 

De tous les événements qui auront émaillé cette année particulière, certains, sous l’éteignoir de la crise sanitaire et de la menace terroriste, n’auront pas reçu l’écho qu’ils méritent, ou qu’ils auraient reçu en d’autres circonstances. Depuis le mercredi 11 novembre, les femmes travaillent gratuitement en France, et continueront à le faire jusqu’à la fin de l’année civile. Entendons-nous bien, les salaires seront perçus jusqu’à la fin de l’année, mais amputés pour les femmes d’un peu plus de 15% en moyenne. Cette disparité s’explique à la fois par une difficulté accrue pour les femmes d’accéder aux emplois rémunérateurs autant que par des émoluments plus faibles à compétences et responsabilités égales, ainsi que par un recours plus fréquent au temps partiel. En 2020. Encore. Les faits sont de notoriété publique, et relayés depuis bien longtemps. Tous les ans, à cette date fatidique qui refuse de reculer (elle n’a pratiquement pas bougé ces 5 dernières années), quelques médias se fendent d’un maigre entrefilet. Mais les choses changent-elles pour autant ? Une situation scandaleusement banale qui tend à s’aggraver avec la crise économique qui double la crise sanitaire, les femmes étant plus durement frappées par l’augmentation du chômage (7,9 %, contre 7 % chez les hommes) et la généralisation de la précarité. N’oublions pas qu’au-delà de la crise qui nous frappe aujourd’hui, et des acquis sociaux qu’il nous faut aujourd’hui défendre, il nous reste à conquérir des droits fondamentaux. Nous vous souhaitons à toutes et à tous, dans ces circonstances difficiles, de très bonnes fêtes de fin d’année.

 

Brice Leroux • conseiller municipal, élu du groupe Écologiste et solidaire

Novembre 2020

 

Il s’appelait Samuel

 

Il était professeur d’histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine. Et parce qu’il avait enseigné ce qu’est la liberté d’expression, il est mort, tué d’une ignoble manière. Cet acte touche tous ceux qui luttent contre l’obscurantisme, ceux qui, chaque jour, font de nos enfants des êtres éclairés, des citoyens. Cet acte touche nos enseignants, nos écoles, là même où, chaque jour, on apprend à vivre ensemble, à se respecter, à vivre avec nos différences.

Samuel est mort pour avoir expliqué qu’une caricature n’était que l’expression de la liberté de pensée et que c’est là un des piliers de notre République. Ne laissons pas l’obscurité nous envahir. Ne cédons pas aux sirènes maléfiques de ceux qui veulent nous séparer, nous monter les uns contre les autres. Soyons soudés. Montrons au monde entier qu’être citoyen français c’est être croyant ou non croyant. Être citoyen français c’est être de mille couleurs, c’est accepter la différence et vivre ensemble, non pas en communauté, mais unis par des principes. Dans notre République, aucune idée, qu’elle soit religieuse, politique ou philosophique, ne peut prétendre à un traitement spécial ou être exemptée de critique, c’est ce qui nous permet d’être libre !

Nos pensées vont vers Samuel et vers l’ensemble des enseignants et de la communauté éducative mais aussi vers les musulmans qui, une fois de plus, sont associés à un acte qui n’a rien à voir avec leur religion.

 

Jean-Roch Cognet • conseiller municipal, élu du groupe Écologiste et solidaire

 

Octobre 2020

 

Le déploiement de la 5G fait débat

 

Alors que le gouvernement considère la 5G comme un enjeu stratégique, nous sommes nombreux à nous interroger sur l’impact environnemental et sanitaire induit par les usages de cet outil numérique. La technologie de la 5G est conçue pour permettre des débits, sur nos smartphones, dix fois supérieurs à la 4G actuelle. Cela entraînera une très forte consommation d’énergie par la sollicitation des antennes et des serveurs. La 5G va accélérer l’exploitation des ressources naturelles et humaines en aggravant la pollution due à l’extraction des métaux rares produits dans des conditions humaines déplorables. Très peu d’appareils sont aujourd’hui adaptés à la 5G. Son déploiement va donc se traduire par un renouvellement d’une large part du matériel au profit des opérateurs. Une étude d’impact environnemental de la 5G est donc nécessaire. En matière de santé publique, l’Anses affirme manquer de données pour mesurer « les effets biologiques et sanitaires potentiels ». Il est urgent de s’interroger sur l’impact sur notre santé lié à la multiplication d’objets hyperconnectés. Et par voie de conséquence, le déploiement massif d’objets connectés donne, de plus en plus, les clefs du contrôle social de nos données personnelles à des géants du numérique. Dans ce contexte d’urgence climatique, c’est la question même de nos modes de vie qu’il est important d’interroger. Les citoyen.ne.s doivent pouvoir décider de façon éclairée et démocratique de l’installation ou non de la 5G. Les communes doivent avoir la capacité de maîtriser le développement des réseaux numériques.

 

Philippe Komorowski maire-adjoint, élu du groupe Écologiste et solidaire

 

Septembre 2020 

 

 

La solidarité face au Covid

 

La crise sanitaire du Covid-19 que nous traversons depuis le mois de mars, est l’une des plus grandes tragédies de ces dernières années, de par ses conséquences économiques, sanitaires et sociales. Du fait du confinement, beaucoup de chevillais ont eu à faire face à des situations difficiles, notamment le règlement des loyers, le chômage, la maladie, la garde des enfants, l’augmentation du coût des denrées alimentaires... Cette crise à l’origine sanitaire est désormais corrélée à de multiples difficultés sociales et économiques d’une très grande ampleur.

Si pour l’instant la médecine est dans l’incapacité de stopper cette pandémie, les collectivités locales  volontaristes peuvent néanmoins en atténuer les conséquences auprès de nos populations, en organisant la solidarité, par exemple la distribution du gel hydroalcolique fourni par l’Oréal, l’achat et la distribution gratuite des masques réutilisables auprès de chaque Chevillais, l’octroi des bons alimentaires aux familles, sans oublier le partenariat avec les associations notamment Sol’Épi, le Secours Populaire et You’Manity qui ont accompagné les familles durant toute la période du confinement, et à qui nous adressons un grand merci.

Fidèle à ses valeurs de solidarité, la municipalité a voté à l’unanimité lors du dernier Conseil municipal du 2 juillet, une aide exceptionnelle au pouvoir d’achat pour les familles, qui ont le plus souffert de cette période de confinement. Cette aide sera distribuée au courant du dernier trimestre de cette année. Si vous estimez être dans une situation difficile suite à la Covid-19, n’hésitez pas à prendre contact avec le CCAS afin d’en bénéficier.

Bonne rentrée à tous.

 

Hermine Rigaud, maire-adjointe, élue du groupe Ecologiste et solidaire

(Laurent Taupin, Philippe Komorowski, Jean Roch Cognet, Brice Le Roux)

 

Juillet/août 2020

 

Au travail !

 

Le Conseil municipal nouvellement élu peut enfin travailler au devenir de notre commune. En effet, la mise en place du confinement au lendemain du scrutin des élections municipales du 15 mars 2020 ne nous a pas permis de nous réunir avant le 26 mai 2020, date à laquelle a eu lieu le premier conseil municipal. Chaque élu possède dorénavant sa feuille de route et a commencé sa mise en pratique.Pour notre groupe ‘’Les Citoyens’’, Armelle Dapra a pour mission le projet de la future école qui se situera dans l’actuel quartier Anatole France, ainsi que le fonctionnement de l’École du Cirque ; Paule Aboudaram travaillera sur les desseins de la future Ressourcerie, du Répar-café et du Fab lab ; Murielle Desmet, conseillère municipale déléguée, aura comme objectif l’Intergénérationnel et le Fleurissement participatif ; le Docteur Olivier Laverdure prend en charge la Santé et la Lutte contre la désertification médicale ; Alain Petrissans est conseiller municipal délégué à la Politique sportive ; Matthias Deschamps, conseiller municipal, a en charge la Ville numérique ; Patrick Blas, maire-adjoint à la Sécurité et tranquillité publique et le Dialogue avec les Communautés Religieuses. À cela s’ajoute notre participation à travers différents syndicats intercommunaux. Autant dire que les six prochaines années seront riches en travail et en investissement personnel, dans le respect des diverses représentations politiques au sein du Conseil municipal.

 

 

Patrick Blas • Maire-adjoint, président du groupe citoyens (Alain Pétrissans, Murielle Desmet, Olivier Laverdure, Armelle Dapra, Matthias Deschamps, Paule Aboudaram)

 

 

 

Juin 2020

 

Il y a trois mois, nous n’imaginions pas être confrontés à une crise sanitaire d’une telle ampleur. Et face à cette pandémie, nous pouvons remercier chaleureusement celles et ceux qui ont œuvré pour nous permettre de passer cette épreuve dans les meilleures conditions possibles et ont réussi à maintenir une excellente qualité de service public. Cette crise sanitaire, dont nous ne mesurons pas encore les conséquences qu’elle va avoir sur l’économie et les drames sociaux qu’elle va engendrer, est très certainement liée à la dégradation de la biodiversité. Nous commencions déjà à prendre conscience des enjeux liés à la crise climatique, une crise plus lente, qui s’installe de façon inexorable dans nos sociétés. Et nous avions bien compris que dans la lutte contre le changement climatique, les villes avaient un rôle fondamental à jouer aux côtés des citoyens, pour impulser une politique allant dans ce sens. À Chevilly-Larue, nous avons inscrit la transition écologique comme l’un des enjeux fondamentaux de ce mandat municipal, portant notre attention sur la réduction des énergies fossiles, le suivi des déchets, la place du vélo et la nature en ville. Cette politique ambitieuse est le fruit du travail mené depuis des années par la municipalité et qui est reconnu par les citoyens. C’est conscients de ces enjeux que nous avons pris la décision de constituer un groupe écologiste et solidaire au sein de la municipalité. Nous participerons activement à la vie municipale et nous porterons une parole commune en dialoguant avec les autres composantes du Conseil municipal de la majorité comme de l’opposition.

 

LAURENT TAUPIN, au nom du groupe Écologiste et solidaire

(Jean-Roch Cognet, Philippe Komorowski, Brice Le Roux, Hermine Rigaud)

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