Groupe Génération.s écologique et solidaire

Mars 2020

 

Changeons de modèle de production énergétique

 

Le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim a fermé le 22 février dernier ; cette fermeture sera suivie, le 30 juin 2020, par celle du réacteur n°2. Voilà une avancée qui traduit un début de changement de notre modèle énergétique. Cette fermeture s’inscrit dans une sortie nécessaire du nucléaire d’ici 2035. Le nucléaire, c’est le risque inacceptable d’un accident majeur, comme ce fut le cas à Tchernobyl et à Fukushima ; ce sont des déchets radioactifs extrêmement dangereux, laissés en héritage aux générations futures pour des milliers d’années ; c’est la dépendance aux importations d’uranium, otamment en provenance de pays dans lesquels l’extraction se fait au détriment des populations et de l’environnement (Niger, Kazakhstan). L’uranium ne peut plus être l’énergie de l’avenir et l’arrêt de Fessenheim doit être le premier d’une longue série. Il faut absolument que l’indemnisation versée par l’État à EDF, près de 400 millions d’€, permette le maintien dans l’emploi des salariés et l’accompagnement économique et social du territoire de Fessenheim, en espérant que cette fermeture ne s’accompagne pas de la construction d’un EPR dont le prix est exorbitant et qui maintiendrait notre pays dans la dépendance au nucléaire. Parce qu’en matière de production énergétique, nous devons penser à l’avenir par le développement des énergies renouvelables comme outils d’aménagement du territoire avec la participation des citoyens.

 

Laurent Taupin et Philippe Komorowski élus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

Février 2020

 

Échec de la lutte contre les pesticides

 

Le mardi 7 janvier, le gouvernement a présenté l’évolution des quantités vendues de produits phytosanitaires en 2018 devant le Comité d’orientation stratégique et de suivi (COS) du plan national de réduction des produits phytopharmaceutiques, Écophyto 2+.

Les résultats ne sont pas brillants. Les ventes ont bondi de 24 % entre 2017 et 2018 pour les usages agricoles alors que l’objectif était de diminuer les ventes de pesticides de 50 % en 10 ans, et que cet objectif a déjà été repoussé à 2025. Ce constat marque l’échec du plan Écophyto puisqu’il ne comporte ni contraintes, ni moyens. Une décennie d’inaction, et de manque de volonté politique, les gouvernements ne s’appuyant, pour
atteindre les objectifs, que sur l’évolution volontaire des pratiques agricoles. Aucun moyen n’a été mis en œuvre pour aider les agriculteurs à sortir d’une dépendance toujours forte aux pesticides chimiques. Après l’arrêté sur les épandages qui fixe les distances de précaution entre 5 et 10 mètres des habitations, ce point d’étape du plan Écophyto démontre une fois de plus l’incapacité de ce gouvernement à prendre la mesure des enjeux écologiques. Des mesures urgentes devraient être prises en matière d’usage de ces produits : objectifs de réduction des produits phytosanitaires, associés à des primes pour les agriculteurs vertueux, développement massif de l’agriculture biologique, engagement des fermes dans la transition agroécologique. Mais le gouvernement démontre par ses pratiques qu’il préfère se mettre au service de l’agrobusiness et des lobbys de la pétrochimie, au détriment de la santé des humains et de la nature.

 

Laurent Taupin et Philippe Komorowskiélus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

Janvier 2020

 

Une réforme des retraites très libérale

 

Après plusieurs jours de grève et des manifestations importantes dans toute la France contre la réforme des retraites,le Premier ministre a annoncé, ce mercredi 10 décembre, le projet de réforme des retraites qu’il entend soumettre à la discussion du Parlement en janvier 2020. Les propositions présentées ne font que confirmer ce que nous redoutions déjà : la mise en place d’un système universel par points ; la suppression des 42 régimes spéciaux ; la mise en place d’un âge pivot à 64 ans au lieu de 62 ans aujourd’hui et d’un système de bonus-malus dès 2027. L’objectif du gouvernement est d’allonger la durée du travail et de pénaliser celles et ceux qui partiraient plus tôt. Cette réforme pénalisera encore plus les femmes qui se voient supprimer les 8 trimestres par enfant dont elles bénéficiaient jusque-là. Par ailleurs, le montant moyen des pensions sera réduit puisque toute la carrière sera prise en compte au lieu des 25 meilleures années pour les salariés du privé ou les 6 derniers mois pour ceux du public. Cette réforme libérale revient à accepter les nouveaux visages de la précarité en ne remettant nullement en question le temps partiel imposé, l’ubérisation de l’emploi ou la précarisation des parcours professionnels. La seule annonce en matière sociale est la fixation dans la loi d’un minimum de pension pour une carrière complète à 85 % du smic (1 000 €). Les périodes de chômage et de maladies donnant également droit à des points.Pour conclure nous tenons à rendre hommage à notre collègue Christian Nourry qui nous a quitté récemment et nous vous souhaitons à toutes et à tous une très belle année 2020.

 

Laurent Taupin Et Philippe Komorowski élus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

Décembre 2019

 

On ne veut plus compter nos mortes !

 

Chaque jour, dans notre pays, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les deux jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Les femmes et les enfants victimes de violences doivent être protégés. Les femmes et les enfants doivent être mis en sécurité. Les criminels doivent être sanctionnés. Deux ans après la vague #Me Too, le sujet des violences faites aux femmes n’a jamais été aussi présent. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, semble découvrir une réalité dénoncée par les associations : le manque de rigueur dans le traitement des plaintes par la justice. Quand les femmes soulignent l’urgence, le gouvernement répond « discutons ». Il n’est plus temps de discuter, mais d’agir en urgence. Pour diminuer ce terrible décompte des féminicides, il faut s’inspirer de ce qui fonctionne ailleurs et allouer des moyens sur trois volets : prévention, accompagnement des victimes et sanctions. La suppression annoncée de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), qui fournit des statistiques sérieuses pour comprendre la réalité des violences, est dangereuse. Les annonces du Grenelle des violences conjugales doivent absolument comprendre des moyens à la hauteur des besoins qui correspondent aux attentes de notre société.

Nous vous souhaitons à toutes et à tous de joyeuses fêtes de fin d’année.  

 

Laurent Taupin et Philippe Komorowski élus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

Novembre 2019

 

Quel modèle agricole voulons-nous ?

 

Alors que nous accueillerons très bientôt sur notre territoire la Cité de la Gastronomie à proximité du Marché d’intérêt national de Rungis, intéressons nous à l’état de notre modèle agricole. Manifestement, il est à bout de souffle. Les décideurs de l’agriculture française –l’État et les syndicats agricoles majoritaires– persistent à poursuivre un projet qui date de l’après-guerre. Ce modèle a généré une artificialisation des milieux par l’utilisation de produits chimiques, de semences standardisées et de races animales productives élevées hors sol. Il a généré une dégradation des ressources qui a contribué à la chute accélérée de la biodiversité et tue les sols. Le nombre d’actifs dans le secteur agricole est passé de 957 000 en 2000 à 715 000 en 2015. C’est un phénomène qui est lié à l’agrandissement des exploitations et à l’extension de fermes usines. Notre modèle agricole n’est pas véritablement adapté pour celles et ceux qui désirent s’installer autrement sur de plus petites structures, plus légères en capitaux et leur permettant de commercialiser leurs produits en circuits courts. On le sait, d’autres modèles existent, plus économes et intelligents, basés sur l’agroécologie et l’agriculture biologique, qui ont prouvé qu’ils étaient en phase avec les attentes des consommateurs. Ces modèles permettent d’engager un travail autour de la défense d’un revenu agricole juste et rémunérateur. Engager la transition écologique et l’accompagner, c’est permettre aux territoires ruraux de valoriser leurs ressources locales et d’en faire des lieux où il est possible de concrétiser des projets professionnels et de vivre mieux.

 

Laurent Taupin et Philippe Komorowskiélus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

 

Octobre 2019

 

Pesticides : faisons-nous entendre !

 

Alors que des maires ont pris des arrêtés interdisant les pesticides à moins de 150 mètres des habitations (saluons la décision courageuse de Daniel Cueff, le maire de Langouët), le gouvernement a annoncé une consultation pour réguler l’épandage des pesticides de synthèse. Une proposition qui ne vient pas d’un pseudo virage écologiste du gouvernement, mais de l’annulation par le Conseil d’État de l’arrêté « pesticides », jugé insuffisamment protecteur de la santé et de l’environnement. Pour le moment, le ministre de l’agriculture annonce une distance minimale de 5 à 10 mètres qui ne repose sur aucun critère scientifique et ne protègera en rien les riverains des risques de cancers et autres maladies liées aux contacts de ces produits phytopharmaceutiques. Suite à cette annonce du ministre, les lobbys des pesticides, quant à eux, se réjouissent. C’est grâce à la mobilisation des maires que le gouvernement est contraint d’agir, certes à reculons. Il s’agira, pour les défenseurs du vivant, d’amplifier la mobilisation. Redonnons le pouvoir aux citoyens sur un sujet, qui de près ou de loin, nous touche tous. Alors que, selon un sondage, réalisé par l’IFOP en août 2019, 96 % des personnes interrogées soutiennent l’initiative des maires protecteurs, le gouvernement doit entendre l’urgence et enfin agir concrètement pour protéger la santé de nos concitoyens. Il est grand temps de développer une agriculture respectueuse de la nature et du vivant ; elle existe, mais elle doit être soutenue financièrement par nos dirigeants.

 

Laurent Taupin et Philippe Komorowski élus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

Septembre 2019

 

La Terre brûle

 

Les terribles incendies de la forêt amazonienne et de la taïga sibérienne sont les signes, si tant est qu’il faille avoir à le prouver davantage, du dérèglement climatique, conséquence de la hausse des températures. Notre planète se détraque et c’est notre système naturel, le monde du vivant qui s’en trouve menacé. Nous avons connu les mois de juin et juillet 2019 les plus chauds depuis que les mesures de températures sont observées en France, ce climat caniculaire étant particulièrement difficile à supporter en zone urbaine dense ; d’où la nécessité qui est la nôtre de maintenir et de développer les îlots de fraîcheur, lieux refuges quand le niveau de température est au plus haut. Ces vagues de chaleur se reproduiront, c’est un processus qui est très certainement le signe annonciateur d’un changement structurel de notre société et nous devrons nous y adapter, à condition de prendre conscience des enjeux. Nous avons tous les outils pour le faire à condition d’en avoir la volonté et les moyens. Nous le répétons, pour réussir la transition écologique, notre responsabilité est collective, de l’individu au plus haut niveau de l’État.

Nous voudrions pour terminer rendre hommage à notre collègue Michel Perrin qui a été adjoint au maire de 1977 à 2001. Nous apprécions, chez Michel, l’esprit de générosité et de tolérance. Nous nous associons à la peine de ses proches et de sa famille.

 

Laurent Taupin et Philippe Komorowski élus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

 

Juillet 2019

 

Une taxe sur le kérosène ? Pourquoi pas.

 

Nous vivons à proximité de l’aéroport d’Orly et nous savons que la circulation des avions produit une pollution constante qui s’ajoute à celle des automobiles, des camions et du chauffage urbain. En matière de pollution, l’organisation non gouvernementale Transport et Environnement a révélé une étude de la Commission européenne qui conclut qu’une taxe de 33 cents le litre sur le kérosène permettrait une réduction de 16,4 millions de tonne des émissions de CO2 de l’aviation européenne. Cette taxe inciterait les voyageurs à choisir des modes de transport alternatifs à l’avion (le train par exemple quand cela est possible). Le transport aérien ne peut garder une position privilégiée par rapport aux autres modes de transport. C’est d’ailleurs dans le même esprit que des parlementaires ont proposé dans le cadre des discussions sur le projet de loi d’orientation des mobilités une série d’amendements visant à faire contribuer davantage l’aérien à la transition énergétique puisque les vols nationaux bénéficient d’une exonération du TICPE (taxe de consommation sur les produits énergétiques). Un amendement suggérant l’application sur les billets d’une taxe d’empreinte carbone aérienne, en cas d’alternative ferroviaire comparable à l’avion sur tel ou tel trajet, a été rejeté par les députés de la majorité. Pour justifier le rejet d’un tel amendement, la ministre des Transports a déclaré ces mesures « certainement contraires à la liberté d’entreprendre et à la liberté d’aller et venir ». Entre l’urgence climatique et la logique libérale, les députés de la majorité privilégient cette dernière

 

Laurent Taupin et Philippe Komoroskiélus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

Juin 2019

 

Une police municipale à Chevilly-Larue : pourquoi pas ?

 

Le 20 juin prochain, le Conseil municipal aura à se prononcer sur la mise en place d’une police municipale à Chevilly-Larue. Cela répond à une demande croissante de la population qui a besoin d’une plus grande sécurité. C’est quelque chose qui nous paraît légitime même s’il faut bien avoir conscience qu’un service de policiers municipaux ne résoudra pas tous les problèmes de délinquance et d’incivilité que nous pouvons rencontrer sur la ville. Mais nous constatons que, entre nos agents de sécurité de la voie publique (ASVP), qui réalisent un travail formidable, et la police nationale, il manque sur la ville une présence préventive, éducative, dissuasive, capable de verbaliser quand cela s’avère nécessaire. La police nationale qui voit ses effectifs baisser et qui est obligée de se concentrer sur des actions plus spécialisées, ne peut plus complètement réaliser une action de proximité dans les quartiers. On le voit, les policiers font des rondes en véhicule et interviennent à pied lorsqu’ils sont appelés mais ne peuvent plus être présents de façon continue dans nos rues comme le faisaient les gardiens de la paix. C’est donc finalement aux communes que revient la responsabilité d’engager les personnes chargées d’assurer cette présence rassurante et dissuasive auprès de la population. Dans une société qui se veut apaisée, nous pensons qu’il est important d’accepter ce choix. Les femmes et les hommes policiers municipaux à Chevilly-Larue, par leur travail de proximité, seront nos gardiens de la paix.

 

Laurent Taupin et Philippe Komorowskiélus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

Mai 2019

 

Les abeilles « sentinelles de l’environnement »

 

Le 28 mars dernier, la ville de Chevilly-Larue, en collaboration avec l’Unaf (Union nationale des apiculteurs de France) a voulu faire de l’installation d’un rucher un petit événement parce que les abeilles comme bien d’autres insectes pollinisateurs sont une espèce menacée. Chaque année, les apiculteurs nous alertent sur la disparition des abeilles victimes de l’agriculture intensive à base de pesticides.

En 2016, le ministère de la Transition écologique et solidaire signa une convention avec l’Unaf afin de sensibiliser le grand public et de créer un statut juridique de l’abeille et de l’apiculteur. Dans le même temps, le ministère associait Chevilly-Larue au programme TEPCV (Territoire à énergie positive pour une croissance verte) en reconnaissant ainsi le travail mené sur la ville pour la biodiversité (zéro phyto dans les espaces verts et encouragement des particuliers à pratiquer un jardinage plus respectueux de l’environnement). La ville soutient également le travail mené par la Ferme du Saut du loup qui a lancé un groupe projet « apiculture ». Ainsi, plusieurs Chevillais ont suivi des stages dans ce domaine et s’occupent d’un rucher. Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls puisqu’avec le séminaire et les grandes entreprises c’est tout un parc de ruchers qui se développe sur la ville.

On le voit, du plus haut niveau de l’État jusqu’au jardinier amateur, nous avons tous un rôle à jouer pour préserver la biodiversité. Et les abeilles « sentinelles de l’environnement » en sont le symbole.

 

Laurent Taupin et Philippe Komorowski • élus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

Avril 2019 

 

Avec la jeunesse mobilisons-nous pour le climat !

 

Le samedi 16 mars, plusieurs centaines de milliers de personnes se sont mobilisées en France pour le climat dont près de 100 000 à Paris. La veille, 40 000 jeunes, lycéens et étudiants avaient fait de même dans la capitale. Alors que presque tous les gouvernements mènent cette politique des petits pas, du mouvement « Extinction Rebellion » en Angleterre aux immenses mobilisations lycéennes en Belgique, partout l’Europe observe un sursaut d’une jeunesse qui demande le droit à un avenir meilleur. Cet appel de la jeunesse, emmenée notamment par l’action de Greta Thunberg, cette jeune fille de 15 ans qui a mené une grève des cours en Suède tous les vendredis pour le climat, résonne partout en Europe. Une génération Climat prend les commandes de l’action Climatique. Comme la génération 1968 qui protestait contre la société de consommation et celle de 1986 contre la libéralisation du système universitaire, la jeunesse de 2019 fait face à une classe politique engoncée dans ses habitudes et elle s’organise avec la maturité et le courage qui font trop souvent défaut à nos dirigeants. Cette mobilisation de la jeunesse nous interroge sur notre propre capacité à agir, y compris à l’échelle locale à Chevilly-Larue. Prenons-nous toute la mesure de ce qu’il nous faut accomplir pour éviter une situation irréversible ? Oui en partie puisque nous avons conscience de ce qu’il faut faire grâce à notre programme d’actions Développement durable inscrit dans l’Agenda 21, mais sans doute nous faudra-t-il accentuer notre engagement.

 

Laurent Taupin et Philippe Komoroswskiélus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

Mars 2019

 

Une Zone à faible émission pour lutter contre la pollution

 

Les récents pics de pollution en région parisienne démontrent la nécessité de réduire la production de gaz à effet de serre et de particules fines dans notre environnement. Le chauffage urbain, l’activité industrielle mais aussi la circulation automobile provoquent cette pollution et représentent une gêne pour beaucoup de gens et un danger pour les personnes les plus fragiles.

Pour tenter de remédier à cela la Métropole du Grand Paris a posé le principe d’interdire au 1er juillet 2019 la circulation des véhicules les plus polluants, de type crit’air 5, à l’intérieur d’une Zone à faible émission (ZFE) située en-deçà de l’A86. Bien sûr, pour la Métropole, il ne s’agira pas de sanctionner et verbaliser immédiatement les conducteurs des véhicules concernés mais de les accompagner et de les conseiller afin d’acheter un véhicule propre. L’objectif est de faire prendre conscience aux propriétaires de ces véhicules qu’ils peuvent agir pour l’environnement de manière à ce qu’en 2021, date à laquelle les sanctions tomberont, il n’y ait pratiquement plus de véhicules crit’air 5 en circulation dans la zone dense. La municipalité de Chevilly-Larue a un rôle essentiel à jouer afin de relayer la décision de la Métropole et doit organiser la concertation afin d’accompagner et conseiller les habitants. La transition écologique c’est l’affaire de tous (l’État, l’industrie, les collectivités locales mais aussi chacune et chacun d’entre nous) et même si nous avons parfaitement conscience que la vie n’est pas toujours facile, nous savons aussi que l’aggravation de la crise climatique aggravera la crise sociale.

 

Laurent Taupin et Philippe Komorwski • élus du groupe EELV-Génération.s écologique et solidaire

Février 2019

 

Le grand débat pour renouer le dialogue

 

Depuis maintenant plusieurs semaines, les Français expriment leurs colères.Ces revendications, souvent légitimes, méritent d’être discutées, car elles sont l’expression d’une crise de notre société. Une crise qui revêt de multiples facettes, sociale bien sûr, mais aussi morale, politique et environnementale. Laisser cette colère s’exprimer semaines après semaines dans la rue et sur les réseaux sociaux sans y apporter de réponse pourrait avoir de graves conséquences pour notre démocratie. Dans ce contexte, la proposition du gouvernement que soit organisé dans les territoires un grand débat national va dans le bon sens puisqu’il pourrait permettre de renouer le dialogue entre les citoyens et de sortir de cette crise par le haut avec des propositions. Les maires, les élus les plus en contact avec la population, sont donc invités à réunir les citoyens pour établir ce dialogue. C’est ce que la maire de Chevilly-Larue va proposer aux citoyens de notre ville le 9 février prochain et, bien entendu, notre groupe approuve cette initiative. Nous ne savons pas ce qui ressortira de ce grand débat national. Certains doutent de son efficacité et pensent même qu’il s’agit d’une forme de manipulation. Ce que nous croyons, de notre côté, c’est que le lien doit être renoué entre deux verticalités, celle qui vient d’en haut (l’Élysée, le gouvernement) et celle qui, d’en bas, prétend parler au nom du peuple. Entre les deux, il y a la société française qui s’interroge et interroge.

 

Laurent Taupin • maire-adjoint, élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Janvier 2019 

 

La crise des Gilets jaunes, un révélateur d’une crise profonde de la société

 

Le mouvement dit des Gilets jaunes que nous vivons depuis plus d’un mois est révélateur d’un malaise vécu par un très grand nombre de nos concitoyens. Le sentiment de vivre toute une série d’injustices fiscales et sociales, la baisse du pouvoir d’achat, le sentiment qu’une élite au pouvoir favorise les plus privilégiés. Tous ces éléments réunis ont déclenché ce mouvement qui ne se résoudra pas si facilement puisqu’il est le signe d’une crise profonde de la société auquel s’ajoute un certain repli identitaire. Nous savons que beaucoup de Chevillais partagent ce sentiment de malaise, alors que mois après mois, ils éprouvent toujours les mêmes difficultés à joindre les deux bouts. Pourtant la crise que nous vivons n’est pas que sociale, elle est aussi environnementale. Nous devons aussi engager la transition écologique de notre société mais elle ne peut se réaliser qu’en associant le plus grand nombre et à condition d’être juste socialement, sinon elle se fracassera contre un mur de verre jaune fluo. L’État a une lourde responsabilité dans ce qui nous arrive, il doit d’urgence changer de méthode et de discours, il doit s’appuyer sur les collectivités locales et les aider à maintenir un service public de qualité, il doit écouter les corps intermédiaires (syndicats et associations) qui connaissent la réalité du terrain. Toutes ces personnes disposent des ressources pour résoudre cette crise, mais pour cela il faut réussir à renouer le dialogue et à s’entendre. Nous vous souhaitons une excellente année 2019.

 

Philippe Komorowskiconseiller municipal, élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Décembre 2018 

 

Pourquoi une zone à faibles émissions (ZFE) ?

Le 12 novembre dernier, la métropole du Grand Paris, qui regroupe les représentants des 131 communes composant ladite métropole, a adopté une délibération visant à interdire, à partir du 1er juillet 2019, la circulation des véhicules classés Crit’Air 5 dans un espace du territoire, intitulé ZFE (zone à faibles émissions) situé en deçà de l’Autoroute A 86. 235 000 véhicules sont concernés dans la métropole dont plus de 2 000 à Chevilly-Larue. Dans le principe, la métropole a raison de prendre une telle décision. En application du Plan Climat Air Énergie métropolitain, cette mesure vise à réduire le nombre de véhicules polluants, émetteurs de gaz à effet de serre et de particules fines, en commençant par les plus polluants. Effectivement, nous devons prendre conscience que nous sommes toutes et tous les acteurs de la lutte contre le changement climatique. Réduire la place de la voiture en ville et opter pour des modes de déplacements plus doux, quand cela est possible, devrait devenir une habitude pour chacun d’entre nous. La question est de savoir comment faire appliquer cette mesure au 1er juillet 2019 et surtout comment aider, financièrement et socialement, les propriétaires de ces véhicules, qui sont parfois des gens aux revenus modestes, à changer de voiture. La transition écologique, pour être bien comprise et acceptée, doit forcément comporter un volet social sinon elle risque d’apparaître comme une injustice. Il faut sans doute inciter les gens à changer leur comportement, mais en les accompagnant dans cette démarche. 

Très bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous.

 

Laurent Taupinmaire-adjoint, élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Novembre 2018 

La fusion de Pôle emploi et des Missions locales, une bien mauvaise idée

 

Un certain nombre d’entre vous connaissent certainement le travail mené par les Missions locales sur l’ensemble du pays. Un travail mené pour faciliter les démarches des jeunes vers l’emploi dans le cadre d’un accompagnement personnalisé. Les jeunes Chevillais peuvent faire appel aux services de la Mission locale Bièvre Val-de-Marne, dont le siège est à Fresnes, mais qui dispose d’une antenne à Chevilly-Larue et qui travaille en étroite collaboration avec le service municipal de la Jeunesse.

Or, il se trouve qu’une note récente établie par les services de l’État et Pôle emploi définit les « éléments de méthodes » à destination des Dirrecte (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) et des directions générales de Pôle emploi sur les « expérimentations Missions locales ». En d’autres termes, il s’agit d’expérimenter la fusion des Missions locales avec Pôle emploi ; cela aurait pour  conséquences de rendre plus complexes les démarches des jeunes vers l’emploi et en exclurait un grand nombre dans l’accès au droit à l’accompagnement. Il faut savoir qu’avec les élus, qui en sont les administrateurs, les Missions locales pilotent l’élaboration et la mise en oeuvre d’une politique territoriale favorisant l’accès des jeunes à l’emploi et à l’autonomie, en partant de leurs projets et en lien avec le marché de l’emploi local. Sans remettre en cause le travail de Pôle emploi, une administration qui s’adresse à un public plus large, les éventuelles expérimentations de fusion remettraient en cause la spécificité de l’accompagnement des jeunes et l’ancrage territorial des Missions locales reposant sur l’engagement politique et financier des élus.

 

Laurent TaupinMaire-adjoint, élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Octobre 2018

Un plan pauvreté en trompe-l’oeil bonne initiative

Très attendu dans un pays où les inégalités sociales et économiques sont grandissantes, le plan pauvreté présenté par le gouvernement est apparemment un signe positif pour la prise en compte des besoins des personnes les plus démunies.

En effet, les dernières études confirment que les pauvres en France mangent moins de 3 repas par jour. Il en résulte que leur équilibre alimentaire est généralement en deçà des besoins essentiels d’une personne. Les mesures visant à la réouverture des centres sociaux, la mise en place d’un tarif cantine à 1 € pour les enfants des familles en grandes difficultés sont des mesures concrètes et salutaires. La simplification des processus d’accès aux aides est aussi une . En France, un tiers des aides allouées aux plus pauvres n’est pas perçue car le mur administratif que ces dossiers représentent pour ces personnes en grande difficulté reste infranchissable. La ville de Chevilly-Larue mène un ensemble d’actions, avec notamment le CCAS et Sol’Epi, pour aider les Chevillais à franchir ces obstacles mais ce n’est pas le cas partout.

 L’inquiétude que nous avons, à l’instar de nombreuses associations, se situe au niveau du budget alloué. La somme de 8 milliards d’euros sur 4 ans est un signe encourageant. Mais en réalité, la moitié de cette somme provient de budgets transférés. C’est là que l’on mesure à quel point le budget de ce plan pauvreté est ridiculement bas face auxcadeaux faits aux grandes entreprise et aux plus grandes fortunes aussi bien personnelles qu’héritières. On le voit, au clinquant des mesures répond le vide de la réalité de ce déploiement

Philippe Komorowksi conseiller municipal, élu du ngroupe Génération.s écologique et solidiare

Septembre 2018

 

La canicule, signe du dérèglement climatique

 

Cet été, notre pays et l’ensemble de l’Europe ont connu un épisode de canicule qui n’est qu’un avant-goût de ce que le dérèglement climatique peut provoquer comme situation inextricable, les inégalités sociales et environnementales allant en se renforçant les unes les autres, fragilisant les plus modestes et les plus précaires. Nous le savons, dans un tel contexte, l’inaction est coupable. Chaque jour de répit aux grands pollueurs est un jour de difficulté supplémentaire pour l’ensemble de la population, qui attend des actes sur l’eau, la qualité de l’air, le développement du renouvelable ou la mobilité. Si chacune et chacun doit prendre ses responsabilités, l’action des citoyennes et des citoyens ne pourra suffire si le gouvernement ne réoriente pas l’ensemble des politiques publiques pour prendre en compte la finitude de notre planète et le dérèglement climatique : fiscalité écologique et produit de cette fiscalité affectée à la transition écologique, développement des énergies renouvelables et application des principes pollueurs-payeurs. Il s’agirait aussi d’apporter une aide aux collectivités locales qui s’engagent fermement en faveur de la transition écologique comme nous le faisons à Chevilly-Larue à travers notre Agenda 21 qui est notre programme d’actions en faveur du développement durable. Faute de moyens, notre action demeurera modeste alors que l’urgence sociale et climatique est déjà là.

 Néanmoins, nous disposons des atouts pour agir positivement : sachons les utiliser. Nous vous souhaitons une très bonne rentrée pleine de projets et de bonnes résolutions. 

 

Laurent Taupinmaire-adjoint, élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Juillet - Août 2018

 

Alors comme ça, on dépense « trop de pognon » dans le social ?

 

Il est bien curieux ce monde où « ceux qui gagnent 100 000 € par mois expliquent à ceux qui perçoivent 1 800 € mensuel que ce qui leur arrive est la faute de ceux qui touchent 551 € d’allocations mensuelles », c’est-à-dire le montant du RSA pour une personne seule, puisque, dixit le président de la République « les gens pauvres restent pauvres ». « À quoi bon payer des impôts si c’est pour financer des politiques inefficaces ». Mais Emmanuel Macron ne s’arrête pas là. Il ajoute : il faudrait dorénavant « responsabiliser les pauvres ». Voilà le crédo habituel des tenants de la droite libérale. Les pauvres sont des assistés. Ce que nous appelons la justice sociale, la redistribution, la solidarité, eux le qualifient d’assistanat, quel mépris !

 

Alors oui effectivement, on ne sort pas de la misère avec 551 € mensuels. On survit. L’aide sociale n’est pas suffisante en soi, elle doit accompagner la formation, la création d’emploi, le logement, l’éducation. Si la France compte un million de pauvres supplémentaires depuis dix ans, et un nombre de SDF en augmentation de 50 %, c’est parce que nous sortons à peine d’une crise dont la durée n’a pas eu d’équivalent dans notre histoire contemporaine.

 

Et si beaucoup peinent à voir la sortie du tunnel, d’autres craignent de voir leur situation s’assombrir. Face à cette perspective politique qu’il faut combattre, nous devons continuer à agir pour aider ceux qui en ont le plus besoin. C’est ce que nous faisons à Chevilly-Larue dans la mesure de nos moyens.

 

Par Philippe Komorowski, conseiller municipal, élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Pour nous contacter : m1717chevillylarue@gmail.com

Juin 2018

Une loi alimentation sous le poids des lobbys

Avec la loi qu’il va porter au nom du gouvernement, Stéphane Travert, le ministre de l’Agriculture, se détourne d’une agriculture d’avenir. En refusant d’interdire les glyphosates ; en refusant d’installer la vidéo dans les abattoirs et de mettre fin à l’élevage en cage des poules, des lapins et des truies ; en choisissant de ne pas aider les collectivités locales à la mise en oeuvre des 50 % d’alimentation bio et locale dans la restauration collective, il choisit de sacrifier l’avenir agricole de la France en se faisant l’allié des lobbys.

 

 

 

 

Le ministre de l’Agriculture et le gouvernement persistent à soutenir une agriculture d’un autre temps dépendante de la chimie, du pétrole et de l’exploitation animale. L’urgence climatique et environnementale exige de nos dirigeants des choix cohérents. La guerre que mène ce gouvernement contre la nature pénalise aussi les agriculteurs, premières victimes de l’alliance des multinationales, de l’agroalimentaire et de la grande distribution.

 

 

 

 

À cette réalité s’ajoute le constat que les aliments mis à disposition des consommateurs présentent des risques pour leur santé. Les maladies environnementales explosent. Pour répondre à cette situation, il est vital d’inventer une nouvelle révolution agricole qui reposerait sur une agriculture paysanne et bio, des filières courtes, l’abandon de la chimie, le respect des éco-systèmes, la prise en compte du bien-être animal et la création d’emplois permettant une meilleure répartition de la charge de travail.

Les collectivités et les commerçants seraient ainsi sûrs de proposer aux consommateurs des produits sains, de qualité et meilleurs marchés.

Par Laurent Taupin, maire-adjoint, élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Pour nous contacter : m1717chevillylarue@gmail.com

Mai 2018

Un service public de qualité à Chevilly-Larue

Le 12 avril dernier le Conseil municipal a adopté son budget pour l’année 2018. Un budget qui vise à répondre aux besoins des Chevillais dans tous les secteurs dans lesquels la ville intervient depuis des années (les affaires scolaires, la jeunesse, la culture, les affaires sociales, les retraités, le sport, le développement durable...).

Malgré les contraintes imposées par l’État, nous nous efforçons de proposer un service public de qualité aux habitants de Chevilly-Larue, à tous les habitants quels que soient leurs besoins, car tous peuvent être susceptibles d’avoir recours aux services proposés par la ville. Le vote de notre budget est l’aboutissement d’un long processus d’élaboration où les services ainsi que tous les élus

en charge d’une délégation furent consultés. Ce processus d’élaboration a toujours existé, mais il prend une dimension particulièrement importante aujourd’hui, dans la mesure où la politique d’austérité menée par le gouvernement nous oblige à faire des choix. Les villes sont désormais entrées dans une forme de résilience. Cela signifie qu’elles doivent adapter leurs politiques aux moyens dont elles disposent et ces moyens diminuent d’année en année. Les baisses de dotations de l’État, les réformes institutionnelles (création de la Métropole du Grand Paris et d’établissements publics territoriaux), la suppression de la taxe professionnelle, et bientôt de la taxe d’habitation, enlèvent aux communes la pleine maîtrise de leur budget. Malgré cela, nous continuerons de proposer la meilleure qualité de service possible.

 

par Philippe Komorowskiconseiller municipal et élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Avril 2018

Défendons le service public !

Ils ne se rendent pas tous les jours sur le poste de travail en se disant, je suis fonctionnaire ou salarié d’une entreprise publique. Ils sont enseignants, infirmiers, policiers, agents territoriaux, mais aussi cheminots, pilotes d’avion, électriciens ou postiers... Ils ou elles enseignent, nous soignent, nous protègent, nous transportent... Et même si cela nous arrive de les critiquer, nous savons qu’ils exercent leur métier avec  dévouement et parfois malheureusement au péril de leur vie, comme nous l’avons malheureusement constaté avec le décès du lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame.

Cela fait maintenant plus de dix ans que les gouvernements successifs s’attaquent à notre service public en imposant année après année une politique de dérégulation et de privatisation qui dégrade la qualité des services proposés. On le constate à la SNCF avec la fermeture des lignes non rentables et des points de vente, sans parler de cette réforme visant à remettre en cause le statut des cheminots. On l’observe à La Poste avec cette réduction des horaires d’ouverture, voire la fermeture des bureaux, ainsi qu’une nette dégradation des conditions de travail des salariés.

Et puis, il y a ce projet en cours de privatisation d’Aéroports de Paris incluant Orly, revenant à confier aux investisseurs privés non seulement un outil au service du public, mais aussi un acteur stratégique au cœur d’un des plus grands pôles économiques d’Île-de-France. Il faut combattre cette politique libérale menée par le gouvernement qui remet en cause la nécessaire fonction protectrice de l’État.

par Laurent Taupinmaire-adjoint et élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Mars 2018

 

La rénovation énergétique, une nécessité

La rénovation énergétique est une nécessité dans la lutte contre le changement climatique. Le projet du gouvernement, dans le cadre du Plan Climat, devrait permettre la rénovation des logements mal isolés afin d’améliorer les conditions de vie des personnes qui y vivent –notamment les 5 millions de foyers en situation de précarité énergétique– et aussi de faire en sorte que la France réduise sa consommation d’énergie et ses émissions de

gaz à effet de serre. Le budget prévu est de 2,8 millards d’€ annuels, avec un objectif de 500 000 logements rénovés par an.

Or ces objectifs sont à peine plus élevés que ceux du quinquennat précédent. Si l’on voulait atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, afin de se conformer au plan

Climat du Parlement européen, il serait nécessaire d’augmenter de 14 à 20 milliards le budget du plan de rénovation durant le quinquennat. Mais ce qui est important, c’est la répartition de ce budget et, dans ce cadre, la place des collectivités locales disposant d’un plan Climat -air-énergie est indispensable. Il faudrait assurer également des aides financées stables pour les ménages et les copropriétés en développant notamment des sociétés de tiers financement pour piloter et financer les opérations de rénovation thermique.

À Chevilly-Larue, dans le cadre de l’Agenda 21, nous menons la lutte contre la précarité énergétique et nous délivrons une aide aux particuliers qui réalisent des travaux de rénovation en aménageant leurs combles. De plus, nous avons en projet de conseiller les copropriétés qui souhaiteraient développer un projet de rénovation thermique.  

par Laurent Taupinmaire-adjoint et élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Février 2018

Accueillons plus dignement les migrants

Au mois de décembre 2017, plus de vingt associations ont saisi le juge des référés du Conseil d’État à propos de la circulaire du 12 décembre visant à mettre en œuvre le tri des personnes étrangères dans les centres d’hébergement.

En effet, cette circulaire organise « l’examen des situations administratives dans l’hébergement d’urgence » par des « équipes mobiles » composées d’un ou plusieurs agents de l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) et d’agents de la préfecture compétents en droit des étrangers.

Par ce texte qui instaure des procédures de recensement et d’évaluation des personnes sans abri ou hébergées à raison de leur nationalité, nous assistons à une remise en cause des principes fondamentaux qui gouvernent l’hébergement des plus démunis. Cette mesure fragilise les responsables des centres d’accueil ainsi que les associations qui ne pourront plus garantir la sécurité des personnes.

En prévoyant un tri selon la nationalité ou le statut administratif des personnes dans les centres d’hébergement, la circulaire en vient donc à hiérarchiser, voire à mettre en concurrence, les situations de pauvreté. Ce sont clairement les migrants qui sont visés par cette circulaire, ceux qui, venus au péril de leur vie trouver refuge en Europe, sont ainsi traqués par l’administration française.

Cette orientation du gouvernement surfe sur une opinion publique favorable au rejet des migrants et des réfugiés. Nous sommes fiers à Chevilly-Larue d’avoir accueilli dans l’ancienne gendarmerie plusieurs dizaines de réfugiés, car l’accueil des plus démunis doit rester une tradition française. 

par Laurent Taupin, maire-adjoint et élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Janvier 2018

 

Chevilly-Larue adopte son deuxième Agenda 21

 

Le Conseil municipal de Chevilly-Larue a adopté lors de sa séance du 14 décembre son deuxième Agenda 21, c’est-à-dire son programme d’actions en matière de développement durable. Établi pour une durée de 8 ans, notre Agenda 21 a, d’ores et déjà, validé 10 objectifs et 19 fiches actions pour les 3 prochaines années. Nous avons construit un programme qui fera que tous les agents et tous les élus seront, à un moment donné, chargés d’un dossier autour de l’Agenda 21.

Aujourd’hui, la question écologique et environnementale touche tous les aspects de la société et les villes ont un rôle tout particulier à jouer pour sensibiliser et impulser des politiques qui permettent de réduire les gaz à effet de serre ainsi que la pollution tout en limitant les effets du dérèglement climatique.

Nous vivons dans un monde qui est à la croisée des chemins. Soit nous continuons de brûler les énergies fossiles pour le seul profit égoïste de quelques-uns tout en mettant en péril les générations futures, en laissant les pays situés sur les zones des tropiques et de l’Équateur supporter les effets les plus terribles du changement climatique. Soit nous optons franchement pour une transition écologique de la société, qui permettra de limiter le réchauffement climatique tout en améliorant le bien-être de chacun. Ce serait là aussi un acte de solidarité, non seulement vis-à-vis des plus modestes autour de nous, mais aussi vis-à-vis des pays les plus pauvres de la planète.

Nous vous souhaitons, à toutes et à tous, une très bonne année écologique et solidaire.  

par Laurent Taupinmaire-adjoint et élu du groupe Génération.s écologique et solidaire

Informations annexes au site